À travers le monde, il existe différents arts divinatoires, et l’un des plus réputés est la cartomancie. C’est une pratique divinatoire qui s’appuie sur le tirage des cartes afin d’éclairer une personne sur elle-même et sur son avenir. On retrouve les traces de cet art depuis le XV^e siècle, et il n’a cessé de s’améliorer au fil du temps jusqu’à notre ère.

De nos jours donc, la cartomancie apparaît comme une bouée de secours pour se prémunir des troubles de l’existence. Cet art pourra vous guider si vous passez par des moments difficiles, cherchez des réponses à des questions ou désirez savoir ce que l’avenir vous réserve.

Dans cet article, il sera donc question de vous éclairer sur cette pratique. Le but est de vous permettre d’éventuellement y recourir, avec sérénité.

Qu’est-ce que la cartomancie ?

Comme dit plus haut, la cartomancie est un art divinatoire qui consiste à lire dans les cartes. Méthode de voyance très utilisée à notre époque, elle se pratique via différents jeux de cartes.

Même si certaines personnes peuvent se tirer elles-mêmes les cartes, la pratique de cet art requiert souvent la présence d’un professionnel. Cette pratique consiste essentiellement à s’appuyer sur l’intuition et l’écoute pour entrevoir certains aspects de la vie du consultant.

Ensuite, il s’agira de relier ces éléments au symbolisme des cartes qui sont tirées. Toutefois, il convient de spécifier que le tirage de cartes ne permet pas d’étaler tout le passé du consultant. Il ne donne pas non plus une prédiction exacte de l’avenir. Le praticien de cet art n’obtiendra, à travers les cartes, qu’une projection du passé ou une prévision du futur.

Le bon praticien est donc celui qui reste objectif et lucide, et qui ne projette pas ses propres problèmes sur ses clients. Au cours d’une séance, les cartes sont battues, étalées et tirées devant le consultant en fonction du tirage. Ensuite, le cartomancien commence l’interprétation des cartes suivant leur ordre de sortie et leur sens de lecture.

Il peut ainsi faire des prévisions à court et à long terme sur le futur, répondre à une question précise du consultant, jeter un œil sur le passé, etc.

Voilà donc ce qu’est la cartomancie. Maintenant, découvrez comment marche réellement cet art divinatoire.

Comment se pratique la cartomancie : les cartes, les méthodes et les types de tirage

La pratique de la cartomancie n’est pas difficile en soi. Toutefois, cela requiert certaines aptitudes (l’intuition, la réceptivité ainsi qu’une réelle capacité d’écoute active) qui constituent ensemble la base de la maîtrise de cet art. Ces diverses aptitudes permettront donc au praticien de pouvoir relier efficacement les faits entre eux en s’appuyant sur le symbolisme des cartes tirées.

À ces diverses capacités, s’ajoutent des années d’apprentissage pour devenir un bon cartomancien. Faites donc attention au praticien que vous choisirez de consulter pour ne pas tomber sur un charlatan.

Dans la pratique, l’étape cruciale consiste à étudier le symbolisme des cartes. L’interprétation, qui en sortira, varie en fonction des cartes et de leur sens de sortie. Ce n’est pas quelque chose qui se fait à la légère ou à la va-vite. Le praticien doit prendre le temps de s’imprégner des cartes, de leur donner de la fluidité, et ainsi, de bien les traiter.

Quant au consultant, il doit faire preuve de concentration et être réellement focalisé sur le sujet qui le préoccupe. Il ne doit donc pas se laisser distraire, car c’est aux préoccupations qui l’animent que les cartes apporteront des éclaircissements.

Par ailleurs, vous devez toujours garder à l’esprit que la pratique de cet art se situe dans le domaine des probabilités. Les réponses, que vous obtiendrez, ne seront pas absolues. Vous obtiendrez ainsi des éclaircissements sur des situations présentes ou futures, et vous pourrez ainsi faire vos propres choix.

Vous restez maître de votre destin. Cette pratique vous apportera juste des informations pour vous aider à faire des choix plus avisés.

Dans la pratique même de cet art, les praticiens font recours à différents types de cartes, et utilisent différents méthodes et types de tirages.

En ce qui concerne les cartes, on distingue les jeux ordinaires, le tarot et les oracles spéciaux. Toutefois, sachez ceci : quand le praticien utilise le tarot, on parle de taromancie ou de tarologie. Les oracles spéciaux, quant à eux, sont des cartes fabriquées spécialement pour des pratiques divinatoires.

Ici, il s’agira donc de vous faire découvrir les jeux de cartes ordinaires qui sont utilisées en cartomancie. Au nombre de ces cartes, on distingue les cartes espagnoles, les cartes françaises et le jeu réduit à 32 cartes. Les cartes espagnoles étaient (tout comme les cartes françaises) composées de 56 cartes. 40 d’entre elles sont appelées des cartes blanches, les 4 sept sont des atouts, et les autres cartes sont appelées triomphes.

Les cartes espagnoles se subdivisent en quatre groupes. On a les deniers, les coupes, les épées, et les bâtons. Chaque groupe représente une catégorie de classe sociale. Les deniers représentent la bourgeoisie, les coupes représentent le clergé, les épées représentent la noblesse, et les bâtons représentent la paysannerie.

Toutefois, au fur et à mesure de l’évolution, les quatre 10 et les quatre dames ont été supprimés. Le jeu compte donc actuellement 48 cartes.

Les cartes françaises, quant à elles, sont composées de 52 cartes réparties en 12 figures et en 40 cartes numérotées de l’as au 10. Les figures sont composées de quatre rois, de quatre reines et de quatre valets. Les rois correspondent aux rois des cartes espagnoles. Les reines, quant à elles, correspondent aux valets, et les valets correspondent aux cavaliers.

On distingue par ailleurs deux couleurs. Les carreaux et les cœurs appartiennent à la couleur rouge. Quant aux piques et aux trèfles, elles appartiennent à la couleur noire. Comme pour les cartes espagnoles, les piques correspondent aux épées, les cœurs aux coupes, les trèfles aux bâtons et les carreaux aux deniers.

Les carreaux indiquent un mauvais présage, les piques sont défavorables, les cœurs sont de bon augure, et les trèfles sont mixtes. Le jeu réduit de 32 cartes, quant à lui, est composé des cartes numérotées de 7 à 10, des as, ainsi que des figures.

Pour ce qui est des méthodes et des types de tirage, il en existe un grand nombre. Certains sont simples et d’autres plus complexes.

En premier, vous avez la coupe qui est un bon moyen pour se faire une idée rapide sur une situation. Cette méthode est encline à attirer l’attention sur des éléments cruciaux ou à montrer la tendance générale du jeu.

Il y a aussi le tirage à trois cartes. Tout comme la coupe, il donnera une tendance, une orientation ou révélera la situation à examiner. Vous avez aussi le tirage en croix qui est le plus réputé et le plus pratiqué. Il se fait avec quatre ou cinq cartes en fonction des choix du praticien. Ce tirage permet d’explorer les différents aspects liés à la question ou au problème posé par le consultant. Entre autres, il y a les atouts du consultant, les éléments favorables, les freins ou les obstacles, l’évolution à court et à moyen terme de la situation et une synthèse de tous ces différents aspects.

Il y a aussi le tirage en carré. Il permet d’obtenir la réponse à une situation particulière, ou d’en avoir un aperçu global. Le tirage du prénom, quant à lui, renvoie beaucoup plus vers un bilan général que vers une réponse à une préoccupation particulière. Il consiste à tirer autant de cartes qu’il y a de lettres dans le prénom.

Il y a aussi la pyramide qui, comme le tirage en croix, permet de révéler différents aspects d’une situation. La pyramide est composée de 10 cartes. 4 cartes en bas, ensuite 3 cartes au-dessus d’elles, ensuite 2 et la dernière au sommet. Les 4 cartes du bas révèlent le passé, les aptitudes du consultant ou ce qui peut le desservir.

Les 3 cartes qui suivent montrent le présent, la troisième ligne révèle l’évolution probable de la situation, et enfin la carte au sommet confirme cette évolution ou apporte des nuances. Il y a aussi le tirage d’identité qui permet de faire un récapitulatif sur l’existence du consultant.

Le tirage interrelationnel, quant à lui, permet d’obtenir des éclaircissements sur une relation que le consultant entretient avec une tierce personne. Vous avez aussi le fer à cheval qui est un tirage qui se fait à l’aide de sept cartes et qui a la même finalité que le tirage en croix et la pyramide.

Voilà donc la façon dont se pratique la cartomancie, les jeux utilisés, ainsi que quelques méthodes et types de tirage.

Recourir à la cartomancie : les risques qui y sont liés

Rassurez-vous, il n’est absolument pas question de vous effrayer ou quoi que ce soit. Il s’agira plutôt de vous éclairer et de vous rassurer au mieux sur la cartomancie.

Plusieurs allégations disent que cet art comporte de réels dangers dont il faut forcément se protéger. On entend dire qu’on risquerait de s’attirer les foudres des mauvais esprits et bien d’autres superstitions.

Tout cela est bel et bien faux, et n’est que le fruit de l’ignorance et d’un manque de recul. Pour vous rassurer que toutes ces allégations ne sont que des inepties, souvenez-vous de la façon dont se pratique cet art.

D’abord, le consultant doit avoir une question sur laquelle il doit se concentrer. Ensuite, le praticien mélange les cartes tout en se focalisant sur cette question. Après le mélange des cartes, vient le tirage, qui se fait en fonction de la méthode choisie. Enfin, le praticien procède à la lecture des cartes qui ont été tirées.

Au cours de ce processus, il n’a été question, à aucun moment, de recourir à quelque forme de magie, ou d’invoquer un quelconque esprit. La pratique de cet art n’a donc absolument rien de magique! Les cartes, en effet, n’ont aucun pouvoir et leur interprétation ne dépend pas d’une intervention du surnaturel. Elles permettent seulement à l’inconscient du consultant de s’exprimer. Elles révèlent son réel ressenti et ce, sans aucune intervention surnaturelle! 

Toutefois, il existe bien des risques liés à la cartomancie. Mais ceux-ci sont humains et ne se rapportent pas à l’aspect mécanique ou pratique de cet art. Ils sont relatifs au consultant et/ou au praticien.

Tout d’abord, le consultant doit être pleinement conscient de ce que peut lui apporter cet art. Il ne doit pas s’attendre à ce que les cartes lui disent exactement ce qu’il doit faire ou qu’elles lui prédisent précisément son avenir. Bien intégrer cela lui évitera de développer une dépendance à cet art. En effet, la cartomancie n’est pas faite pour y recourir systématiquement, au moindre problème!

Chacun demeure maître de son destin et cet art vous apportera juste des éclaircissements. Il vous révélera une panoplie d’options présentes dans votre inconscient. Il vous reviendra de choisir la meilleure issue possible à la situation que vous traversez.

Du côté du praticien, celui-ci doit veiller à adopter une ligne de conduite des plus honnêtes, avec un grand respect de l’éthique. L’interprétation des cartes est à la charge du praticien. Et comme dit plus haut, à cette étape, il doit faire preuve de lucidité et d’objectivité.

Le praticien doit absolument éviter de projeter ses propres problèmes sur ceux du consultant et donc de faire une interprétation biaisée des cartes. Il doit faire une lecture froide des cartes qui ont été tirées, peu importe les éventuelles ressemblances entre ses propres préoccupations et celles du consultant.

Par ailleurs, le praticien doit absolument éviter d’influencer le consultant dans sa prise de décision. Il doit uniquement lui dire ce que révèlent les cartes et le laisser faire ses propres choix. Le cartomancien doit aussi s’efforcer de rester le plus rationnel et le plus réaliste possible. Il doit se garder de donner de faux espoirs au consultant. 

Si l’on prend bien garde, il n’y a donc pas de danger à pratiquer la cartomancie. Les risques sont essentiellement humains, et chacun doit s’efforcer de se prémunir au mieux.

Si vous pensez recourir à cet art, gardez en tête que vous demeurez le maître de votre destin et que cette pratique ne vous apportera que des éclaircissements sur votre situation. Ainsi, vous déciderez des meilleures options.

Par ailleurs, faites attention à vos choix de praticien. Il est possible de tomber sur une personne qui vous donnerait de fausses interprétations. Prenez le temps de bien vous renseigner pour ne pas tomber sur des charlatans.

En conclusion

Voilà donc levé le voile du mystère sur la cartomancie! Vous savez maintenant ce que vous pouvez attendre de cet art, comment il se pratique, les risques qui y sont liés, et comment s’en prémunir.

Avez-vous des questions ou des préoccupations sur la cartomancie ? Si oui, vous pouvez les partager avec nous dans les commentaires ci-après ! Vous pouvez aussi continuer à vous renseigner en visitant notre site. Au plaisir de vous y retrouver!